mercredi 4 octobre 2017

House of cards saison 5



2017

Titre original : House of cards, season 5

Saison 5
13 épisodes

Réalisateurs: Daniel MinahanAlik Sakharov - Michael Morris - Roxann Dawson - Agnieszka Holland - Robin Wright 
Comédiens: Kevin Spacey - Robin Wright

Notice SC
Notice Imdb

Vu à la télé

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Difficile saison que la 5e! Difficile à comprendre pour deux bonnes raisons. La première, c’est que cette saison fait de nombreuses références à toutes les saisons précédentes. Or, j’ai eu bien du mal à me rappeler des tenants et aboutissants de toutes les intrigues passées. Beaucoup de sous-entendus que j’ai cru comprendre, mais qu’avec bien des difficultés parfois. Cette approche aurait tendance à donner envie de tout revoir à la suite. Nul doute qu’on s’y attachera pour mieux déguster cette série quand elle sera terminée.

D’autre part, de nouveaux personnages font leur apparition et certains comme Jane Davis (Patricia Clarkson),
sont particulièrement compliqués à lire, à appréhender. Leurs motivations sont floues comme il se doit et cela ne facilite pas la compréhension générale. Longtemps jusqu’à l’avant dernier épisode pour être exact, j’étais plutôt dans l’expectative en vue d’enfin y voir goutte dans l’écheveau de ce récit.

D’une certaine manière, ces ambiguïtés sont à double tranchant. Elles peuvent être lues comme de très bons feux de diversion si l’on est satisfait par l’explication finale, mais au contraire, elles peuvent s’avérer un poil ennuyeuses si on tique devant le comportement des personnages.

Ce qui est mon cas, en partie : la stratégie de Franck Underwood (Kevin Spacey)
ne me paraît pas totalement aboutie pour ce personnage davantage efficace lors des saisons précédentes.

De même l’espèce de trouble affectif, mêlé de naïveté dans lequel se laisse glisser Claire Underwood (Robin Wright)
ne convient pas à ce personnage, animal à sang froid jusque là.

Alors certes, il est vrai que dans les saisons passées, on voyait bien que la course au pouvoir laissait tout de même une part d’humanité chez ces deux personnages, et même que cette ambiguïté complexifiait, densifiait les enjeux tout en crédibilisant ces personnages. Mais cette année, j’ai la sensation que cela devient excessif, un petit trop incohérent. La psychologie des Underwood jure un peu sur celle des saisons précédentes et même avec la toute fin de cette cinquième saison.

A la conclusion du dernier épisode, je ne suis pas tout à fait sûr d’être pleinement satisfait du travail d’écriture. Je suis heureux d’avoir assisté à un beau spectacle, peut-être plus riche et varié dans la narration, très équilibré, complexe, mais en même temps je demeure perplexe sur ce que nous joue le couple présidentiel. Sans doute me faudra-t-il voir le dénouement de cette série puis la revoir in extenso pour mieux l’apprécier ?

Toujours est-il que j’ai éprouvé un délicieux plaisir devant certaines scènes superbement dialoguées, avec des numéros d’acteurs très puissants et une mise en scène d’une efficacité élégante, sobre et froide, au scalpel. Cette saison n’est pas ma préférée, néanmoins le terme d’efficacité demeure celui qui me vient d’abord à l’esprit. J’adore House of cards et voudrais la voir encore plus nette, précise, inattaquable.

Trombi:
Michael Kelly:

Paul Sparks:

Campbell Scott:

Derek Cecil:

Neve Campbell:

Joel Kinnaman:

Dominique McElligott:

Boris McGiver:

Korey Jackson:

Colm Feore:

Damian Young:

Larry Pine:

Jayne Atkinson:

James Martinez:

Jeremy Holm:

Dan Ziskie:

Jefferson White:

Angela Reed:

Steve Coulter:

William Hill:

Reed Birney:

Kenneth Tigar:

Paton Ashbrook:

Wendy Moniz:

 Curtiss Cook et Scott Whitehurst:

Malcolm Madera:

Suzanne Savoy:

Lee R. Sellars:

Kate Lyn Sheil:

Alexis Nichole Smith:

Lars Mikkelsen:

Kristen Sieh:

Michael Siberry:

Mark Borkowski:

Julian Gamble (centre):

Mercedes Herrero:

Gerald McRaney:

Daniel Sauli:

Kim Dickens:

Michel Gill:

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