mardi 6 septembre 2016

Ghost



1990

Cinéaste: Jerry Zucker
Comédiens: Patrick Swayze - Demi Moore - Whoopi Goldberg

Notice SC
Notice Imdb

Vu en blu-ray
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Après avoir revu il y a quelques temps “Point break”, je revois aujourd’hui un autre film qui a pris un méchant coup de vieux. Je ne sais pas encore si la part de responsabilités de Patrick Swayze est si importante dans ce sentiment de délabrement général.  Je crois que pour Point Break la mise en scène de Bigelow, le scénario et le pré-pubère Reeves sont largement plus fautifs que Swayze.

Mais dans Ghost, aïe, la médiocrité de jeu de Patrick Swayze
est flagrante! Surtout, elle occasionne de très nombreux fous rires. Son jeu nanaresque place le film sur de bien mauvais rails.

Oh, certes, il n’est pas aidé non plus par le scénario qui ose quelques scènes bien grotesques. Celle de l’érection potière bien entendu obtient la médaille d’or, record mondial du ridicule battu! Sérieusement, cette séquence est incroyable. Comment a-t-on pu garder une telle ânerie? Ya personne dans le studio pour dire : “non, les gars, cette scène… faut faire autre chose, le porno argileux, ce n’est pas possible”?

Le reste du scénario est très fragile, de par sa naïveté, cette espèce de candeur enfantine où Whoopi Goldberg
sert de clown pour faire rire les petits nenfants, où le bonbon sucré romantique est forcé sous les litres de larmes, les couleurs bleutées et les effets spéciaux assez sales. Le film tombe dans la guimauve.

La jeune Demi Moore
fait ce qu’elle peut, mais son rôle est inconsistant. Jouer les veuves éplorées pendant plus de deux heures se révèle contre-productif pour elle. Ça la dessert affreusement.

Après avoir souligné tout cela, vous en concluez que je n’ai pas une haute estime de ce film. Vous concluez peut-être trop hâtivement car je tiens à modérer mon propos en disant que le film n’est pas si mauvais qu’on pourrait le croire. Malgré tout, il y a un certain équilibre, une bonne maîtrise du récit. Même s’il n’y a pas de surprise. Le visionnage reste plutôt pépère.

En outre, le film peut plaire aux gamins. Surtout qu’avec sa représentation de l’après-vie, il propose une vision très rassurante finalement.

Au bout du compte, ce film très naïf, avec ses airs nanaroïdes, se regarder sans grand heurt, sans faire de bruit. A la fin, je me dis que le temps est parfois cruel. Je crois que c’est la dernière fois que je le vois… la vie est courte.

Trombi:
Tony Goldwyn:

Rick Aviles:

Vincent Schiavelli:

Vivian Bonnell:

Bruce Jarchow:

Sondra Rubin:

Armelia McQueen et Gail Boggs:

Phil Leeds;

Stephen Root:

Laura Drake:

Charlotte Zucker:

Angelina Estrada:

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