vendredi 3 avril 2015

Le mentaliste saison 7



2014

Titre original : The mentalist
Titre francophone: Le mentaliste

Saison 7
13 épisodes

Réalisateurs: Chris LongBill Eagles - Michael Nankin - Simon Baker - Geary McLeod - Edward Ornelas - Rod Holcomb - W. Thomas Snyder - Paul A. Kaufman - Nina Lopez-Corrado -
Comédiens: Robin Tunney - Simon Baker

Notice Imdb
Notice SC

Vu en streaming

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Faut-il aimer ce personnage pour s'enfiler ainsi sept années d'une série, avouons-le plutôt moyenne! Cette ultime saison cumule les handicaps, un peu toujours les mêmes, récurrents tout au long de la série, mais ici encore plus flagrants.

Il y a d'abord cette écriture pour le moins aléatoire. Parfois, on tombe sur un épisode qui tient bien la route et peut surprendre quelque peu ou bien même avec une très bonne intrigue, des retournements intéressants par les sourires et le plaisir qu'il suscite efficacement. Mais à d'autres moments, on a la nette impression d'être devant une série de seconde zone, avec des raccourcis scénaristiques plus que grossiers, grotesques disons-le tout net, ou bien des situations ridicules dans lesquelles on a mis les personnages de façon totalement arbitraire et au final irréaliste. Heureusement, cela ne se produit pas souvent, mais ces quelques fois sont déjà de trop et abaissent le niveau de la série dans mon estime.

Il n'en demeure pas moins vrai que cette série a pour unique ambition d'être un divertissement. C'est sans doute pour cette raison que les histoires qu'on nous a servies jusqu'à la fin ne sont pas des chefs-d'œuvre d'écriture, que tout est axé sur le personnage de Patrick Jane (Simon Baker) et par conséquent, il est parfaitement vain de vouloir y trouver une quelconque profondeur. Elle n'est pas non plus benête, mais restons honnêtes : nous n'y trouverons pas matière à grandes réflexions.

Bien entendu, surtout avec cette saison finale, restée gentiment dans les rails de la précédente tout aussi romantique, on est dans une bluette. Certes, le genre policier n'est pas écarté, il reste prétexte central par ses énigmes et les ressorts dramatiques, les puzzles que Jane décortique ou aménage. Mais le thème principal, en apothéose de ces sept longues saisons reste la relation entre Patrick Jane (Simon Baker) et Teresa Lisbon (Robin Tunney).

Elle n'est dopée par aucune surprise. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé, mais les effets sont connus, vus et revus. Téléphonés. Prévisible et un peu boursouflée même, l'écriture du récit peut encore fonctionner pour ceux qui auront vu les autres saisons, par familiarité avec les enjeux et l'historique des personnages. J'imagine qu'il faut être en connaissance du passé des deux personnages pour accéder à ce péché mignon que représente toute la série et ce final à l'eau de rose. Je conçois donc volontiers que cela paraisse désagréablement léger pour ceux qui ne connaîtraient pas et débarqueraient sur cette ultime saison (idée saugrenue).

On aura pourtant une "première" lors de cette saison, une originalité, mais très mal payée qui, justement, parce qu'elle déroge à la traditionnelle paisibilité de la série dérange plus qu'elle n'arrange des ressorts dramatiques en faits éculés et trop voyants : la mort d'un personnage principal ! Manque de bol, quand ils essayent de pimenter en sortant des sentiers battus, ça tape dans l'eau. On ne leur pardonne rien car c'est mal amené et totalement inutile. Cela n'apporte qu'un prétexte grossier à relancer la machine émotionnelle et romantique. Le procédé est trop évident, limite obscène et laisse mal à l'aise. Incompréhension, une nouvelle fois.

Voilà c'est fini. Les deux dernières saisons laissent un méchant goût de bâclage. Le fait que la dernière saison se termine sur 13 épisodes en rajoute sur le sentiment que la production a évacué trop rapidement les enjeux. Apres nous avoir pondu un Red John de pacotille lors de la saison 6, voilà qu'on expédie la relation Jane/Lisbon sur celle-ci. Dommage. Bien que la série n'ait jamais brillé par son écriture, au moins sur les cinq premières saisons avait-elle une allure correcte et plutôt sensée, cohérente.

Reste que j'aurais eu beaucoup de plaisir à suivre les facéties du mentaliste, les affres par lesquelles passent tous ceux qui l'entourent. C'était drôle, amusant et parfois inquiétant. Une bonne série populaire bâtie sur la jeu espiègle et le sourire enjôleur de Simon Baker.

Trombi:
Tim Kang:

Rockmond Dunbar:

Joe Adler:

Josie Loren:

Tim Griffin:

Pedro Pascal:

Morena Baccarin:

Christine Adams:

Dylan Baker:

Amanda Righetti et Owain Yeoman:

Karina Logue:

Bryan Rasmussen:

Frank Clem:

Garcelle Beauvais:

Val Lauren:

Brit Morgan:

Tom Kiesche:

Mark Ivanir:

Amelia Rose Blaire:

Claudia Christian:

Jeff Branson:

Leonard Roberts:

William Abadie:

Larry Clarke:

Nicole Shalhoub:

Devon Barnes:

Will Green:

Allison Dunbar:

Brandon Fobbs:

Wiley M. Pickett:

Jama Williamson:

Ross Partridge:

Chris Conner:

Jeremy Ray Valdez:

Robert Belushi:

Derek Phillips:

Anna Rose Hopkins:

Tom Gallop:

Jeremy Ratchford:

Michael Cory Davis:

Janelle Marra:

Matthew Alan:

Jeff Ward:

Brendan Wayne:

Alexa PenaVega:

Mary Kay Place:

Tangie Ambrose et M.C. Gainey:

Jill Basey:

Ben Begley:

William Gregory Lee et Sean Spann:

A.J. Buckley:

Alex Fernandez:

Marina Anderson:

Ziah Colon:

Anastasia Phillips:

Alex Saxon:

Toni Trucks:

Joshua Bitton:

Aubrey Deeker:

Kiersten Warren:

Angela Alvarado:

John D'Aquino:

John Marshall Jones:

Julie Tolivar:

Tony Pasqualini:

Maya Gilbert:

Henri Lubatti:

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