mardi 8 juillet 2014

Le mentaliste saison 6



2013

Titre: The mentalist
Titre: Le mentaliste

Saison 6,
22 épisodes

Réalisateurs: Chris LongRobert Duncan McNeill - Randall ZiskEric Laneuville - Tawnia McKiernan - John F. Showalter - Elodie Keene - Simon BakerGuy Ferland - James Hayman - Geary McLeod - J. Miller Tobin - Sylvain White - W. Thomas Snyder -
Comédiens: Simon Baker - Robin Tunney - Tim Kang - Owain Yeoman - Amanda Righetti

Notice SC
Notice Imdb

Vu sur le net



Préalable important : cette saison 6 est cruciale et met fin à deux enjeux primordiaux de la série. Or, il m'est impossible d'évoquer cette saison sans spoiler. Je vais essayer mais je ne promets rien. Je vais tenter d’être le plus évasif possible. Néanmoins, je suis presque sûr que des sous-entendus pourraient ruiner les effets de surprise. A vos risques et périls pour la suite...

 \ DÉBUT SPOILER !

Qu'est-ce qu'il se passe? D'un coup sur ce début de saison 6, je suis chafouin. Ce qui, me semble-t-il, pouvait être latent sur les saisons précédentes m'apparaît ici presque systématique à chaque épisode : une grande faiblesse scénaristique, une trop grande légèreté, voire une paresse dans l'écriture pourrissent le visionnage. A plusieurs reprises sur la première partie de la saison, la grossièreté des situations amenées sans finesse m'a sorti de l'histoire. C'est souvent absurde, quelques fois totalement stupide, la plupart du temps malhabile.

C'est vraiment dommage et déplaisant quand ça se répète trop souvent. Surtout le contraste avec les saisons précédentes est flagrant. Certes, cette série n'a jamais brillé par son excellence dans l'écriture, mais elle ne s'était jamais laisser aller à autant de lourdeur. Il a pu arriver que les scénaristes usent parfois de grosses ficelles pour relier les situations entre elles, mais d'une part c'était rare, d'autre part cela restait dans les limites du vraisemblable. Sur cette saison, ils ont maints fois dépassé les bornes.

Peut-être faut-il aller chercher l'explication principale dans la structure même des épisodes? Lors des saisons précédentes, un épisode était construit grosso modo sur une mini-enquête que l'équipe du CBI résolvait. La recherche de Red John cette année est omniprésente sur le premier tiers de la saison. De fait, la résolution de l'affaire Red John et ses conséquences accapare la moitié voire un peu plus de la saison.

Par conséquent, la structure habituelle de la série s'en trouve grandement altérée. Le confort qu'elle imposait s'évapore. Elle permettait d'accueillir beaucoup mieux les petites histoires personnelles et les interactions entre les personnages avec davantage de plaisir de décontraction.
C'était tout le sel de la série : comment Patrick Jane, ce personnage détruit survivait et comment il interférait avec les autres, comment il se reconstruisait dans sa quête et par les autres? Voilà ce qui amusait dans cette série! Sur ce début de saison, on a bien un petit moment où l'on se penche sur le couple Rigsby (Owain Yeoman)
 / Van Pelt (Amanda Righetti), mais c'est tout.

Fort heureusement, la deuxième partie de la saison, une fois réglée la question Red John, prend une autre dimension, bien que la structure en feuilleton soit maintenue en grande partie, notamment pour connaitre l'aboutissement d'abord des protagonistes une fois que le FBI prend les choses en main et pour mettre en place ensuite le nouveau fil rouge mystérieux de la fin de saison. Du coup, on se retrouve tout le long de la saison avec une ossature identique, à quelques épisodes près, qui nous fait suivre l'évolution des personnages en totale incertitude.

Mais on peut dégager trois temps forts, trois parties très différentes sur le plan de l'atmosphère. La première clôt l'affaire Red John et reste dans une tonalité très sombre, un peu mélancolique. Elle est un peu déplaisante parce que mal écrite et trop décalée par rapport au style habituel de la série, donnant le sentiment d'être expédiée pour passer à une autre histoire.

La deuxième est beaucoup plus drôle. Déchargée du pathos personnel. Patrick Jane (Simon Baker)
 et Teresa Lisbon (Robin Tunney)

retrouvent une alchimie jubilatoire et émouvante entre eux. La pleine mesure du personnage de Jane, son espièglerie, son intelligence sont magnifiquement mis en lumière notamment face à la crédulité et la rigueur du FBI.
Déjà du temps du CBI, on sirotait le contraste entre le professionnalisme des uns et le dilettantisme de Jane. Mais les fédéraux coincés sont dépeints avec une telle sévérité qu'ils surpassent leurs devanciers dans le sourire figé et l'exaspération face à un Patrick Jane de plus en plus joueur et jouisseur.

Sur la troisième partie, assez similaire à la deuxième mais que l'on peut tout de même distinguer, viennent s'insérer de nouveaux des fils conducteurs reliant les épisodes, avec un fil majeur datant de plusieurs saisons : la relation entre Jane et Lisbon.
Jusque là souterraine, indicible, toujours présente mais largement sous-entendue, plus comique que romantique, la question est alors posée de façon frontale, avec une urgence inédite. La tension est de nouveau maîtresse de la série, même si elle est différente de celle que Red John nous imposait auparavant. Elle est beaucoup plus légère. Quoiqu'il en soit, l'intrigue prend une tournure romantique inattendue et finalement heureuse qui aurait pu constituer une fin logique définitive pour la série.

J'ai cru comprendre qu'il y aura bel et bien une 7e saison. J'espère que ce ne sera pas la saison de trop. Je me demande bien comment les scénaristes vont pouvoir renouveler la série après cette saison pleine de conclusions.

D'ailleurs à ce propos, même si elle donne satisfaction, je reste pas mal déçu par la manière dont est clôturée l'affaire Red John. Désolé d'y revenir, mais c'est assez net. On a l'impression qu'au début de cette saison on a voulu régler son compte à Red John très rapidement. Trop. Pour passer à une autre affaire en suspens, le binôme Jane / Lisbon. Tout cela semble bâclé et Red John en pâtit gravement. Alors que jusque là il apparaissait comme quelqu'un d'intelligent, presque surnaturel, comme un génie du mal, la manière dont son histoire se termine érode son aura maléfique, et par voie de conséquence tout son parcours, ses duels avec Patrick Jane, etc. En somme, cette saison 6 courant après deux lièvres en loupe un : Red John déçoit.

 / FIN SPOILER !

Bref, cette saison s'avère très importante, procure quelques bonnes surprises, des moments de franches rigolades, grâce à ses personnages, mais est un peu gâchée par un début maladroit et poussif. Reste qu'elle est indispensable pour les aficionados.

Trombi:
Tim Kang:

Josie Davis:

Jack Plotnick:

Michael Gaston:

Lauren Stamile:

Andi Carnick:

Trent Ford:

Mitch Ryan:

Guri Weinberg:

Hugo Armstrong:

Marcus DeAnda:

Xander Berkeley:

Reed Diamond:

Ivar Brogger:

Paula Marshall:

Drew Powell:

James Urbaniak:

David H. Lawrence XVII:

Vik Sahay:

Casey Biggs:

Christine Dunford:

Addie Daddio:

Gary Kraus:

Erica Piccininni:

Wes Ramsey:

Kevin Corrigan:

William Mapother:

Aunjanue Ellis:

Ray Abruzzo:

Jeff Griggs (droite - right)

Joe Nieves:

Robert Picardo:

Beth Riesgraf:

David Starzyk:

Malcolm McDowell:

Peter Douglas:

Rockmond Dunbar:

Emily Swallow:

Goya Robles:

Pedro Lopez:

Joe Adler:

François Chau:

Azita Ghanizada:

Sterling K. Brown:

Brianna Brown:

Curtis Taylor:

Devon Gummersall et Michael Mantell:

Navid Negahban:

David Norona:

Travis Schuldt:

Erin Way:

Mark Saul:

Wayne Bastrup;

Benito Martinez:

Pruitt Taylor Vince:

Taylor Nichols:

Cindy Pickett:

Colby French:

Gary Grubbs:

Judson Mills:

Milena Govich:

Todd Williams:

Brendan Patrick Connor:

Penny Peyser:

Paul Schulze:

Lisa Darr:

Charles Mesure:

Pedro Pascal:

Samantha Smith:

Sean McGowan:

Angelique Cabral:

John de Lancie:

Jud Tylor:

Richard Fancy:

Oscar Torre:

Mark Harelik:

Sonny Marinelli:

James Patrick Stuart:

Elizabeth Chomko:

Yan Feldman et Hari Dhillon:

Zuleyka Silver:

Nick von Esmarch:

Titus Welliver:

John Hensley:

Carol Kiernan:

Merle Dandridge:

Brianne Davis:

Jonathan LaPaglia:

Tony Amendola:

Robert Joy:

Jason Brooks:

George Finn:

Nicole Cannon:

Haley Hudson et Vincent Spano:

DeWanda Wise:

Victoria Smurfit:
 

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