mardi 8 avril 2014

Dirty dancing



1987

Cinéaste: Emile Ardolino
Comédiens: Jennifer Grey - Patrick Swayze

Notice SC
Notice Imdb

Vu en dvd



Un jour, j'ai rencontré une femme sublime. Je l'ai attendue, 10 trams plus tard je l'ai vue enfin, j'étais alpagué. On s'est mis à la colle très vite, on s'est même marié et donc hier j'en ai payé le prix, elle m'a fait voir Dirty dancing. Ce que c'est que l'aventure humaine! Les aléas de l'existence...

Ce film est pour elle une madeleine cinéphile, de ces films qui vous trifouillent le bide, le cœur et vous met les hormones en ébullition. En fin de compte, ces films nous construisent, nous accompagnent dans des moments clés. Ce sont des films auxquels vous êtes comme attachés, pour la vie bien souvent. Je me verrais mal me moquer, je suis très bien placé pour savoir que le cinéma populaire regorge de films qui m'ont moi même donner la main les soirs de déprime ou de doutes, qui m'ont peut-être sauvé la vie. De fait, aujourd'hui je suis capable d'aimer le cinéma de Tarkovsky et celui de Lamoureux.

Ces rencontres que nous offre parfois le cinéma sont quelquefois partagées, mais pas toujours. Là, je me retrouve devant un gouffre de perplexité.

Je mets de côté ma femme et je dois confesser que j'ai été à deux doigts de m'ennuyer. Boah, y a quelques scènes tellement fleur bleue que j'en ai souri ,mais force est de constater que l'argument romantique ne porte pas.

Je suppose que c'est donc une question de libido d'adolescente en soquette qui a présidé à l'érection de ce film sur l'autel des bons souvenirs de ma blonde. En tout cas,  j'ai eu beaucoup de mal avec cette histoire si banale qu'on se croirait par moments dans un téléfilm.

Et puis les deux acteurs principaux sont d'un fadasse! Jennifer Grey joue très bien l'ado nunuche à qui on a envie de mettre des gifles. Quant au grand benêt de Patrick Swayze, j'ai le souvenir un peu plus poilu de "Point Break" (tain, faudrait que je le revois çui-là, avec le temps il doit valoir le coup d’œil!). De le voir si lisse... Il joue là un mal-aimé.

Parce qu'en plus, le scénario nous rejoue "West side story" au bord du lac, avec une pseudo confrontation entre les gentils gens du peuple contre les méchants pleins de thunes, avec les relents sexuels habituels (prostitution, avortement, chantage financier, etc.), frontières que la danse finit par abolir d'un coup de swing magique.

Aouch, pourvu que ma femme ne lise pas ça… Chérie, n'en fais pas une affaire personnelle, mais ce film n'est pas bon du tout.

Trombi:

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