lundi 10 septembre 2012

Le Lorax



2012

Titre original : Dr. Seuss' The Lorax
Alias: Le Lorax
Cinéastes:Chris Renaud -Kyle Balda

Notice Imdb

Vu en dvd




Mystère et boule de gomme : beaucoup semblent apprécier ce film alors que je me suis prodigieusement fait chier (excuse my french). Je ne connais rien de l'histoire originale, je serais bien infoutu d'évaluer la bonne tenue ou non de l'adaptation. Toujours est-il que je n'ai pas été touché, ni par l'histoire, ni par les personnages, encore moins par le dessin.

J'ai bien peine de trouver matière à sourire, l'humour y étant pour le moins très enfantin. Or, voilà, il faut décidément faire taire l'adulte en soi et consacrer son attention à la tourner résolument vers une posture plutôt puérile. Sinon, le risque de bâillement ininterrompu est élevé.
Ce ne sont pas les nombreuses scènes super dynamiques qui y changent quoique ce soit. Elles sont là sûrement beaucoup plus pour justifier de l'usage de la 3D que pour consolider un récit qui ne nécessitait pas tant de gesticulations.

Les couleurs, je ne vois que ça... pourraient éventuellement constituer le point fort d'un dessin animé somme toute banal. Techniquement rien de merveilleux, mais il faut concéder au film une habile profusion chromatique qui peut expliquer en partie l'espèce de fascination que ce monde du Lorax exerce sur les petits nenfants.


Peut-être aurais-je apprécié ce film d'une façon différente si je l'avais entendu dans sa version originale? En effet, j'ai trouvé la version française québécoise très plate, sans percussion, ni réelle personnalité.
Reste un message écologiste ordinaire qui finit par aligner les idées conventionnelles les plus lassantes, car émises tant de fois par ailleurs avec plus de subtilité. Si l'on veut bien être honnête deux secondes, on comprendra aisément que "moraliser" ce conte sur la base d'un adage aussi simpliste que "scier la branche sur laquelle on est assis, c'est pas bien" ne peut pas constituer un socle suffisant pour faire un grand film écolo. A force d'enfoncer les portes ouvertes, on finit par s'endormir d'ennui.

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