dimanche 24 juin 2012

Madagascar 3: Bons baisers d'Europe



2012

Titre original : Madagascar 3 - Europée's most wanted
Alias: Madagascar 3: Bons baisers d'Europe

Cinéastes:
Eric Darnell - Tom McGrath - Conrad Vernon

Notice Imdb
Vu en salle

Ah... ça sent bien plus le sapin que le palmier! Je n'ai jamais été grand fan de cette série, mais son humour physique ne me laissait pas pour autant totalement indifférent. Sympathique, sans plus, mais toujours agréable, avec des personnages presque attachants. Les deux premiers films sont comme celui-ci, rieurs, teintés de cette espièglerie qui charme les enfants.

Néanmoins, avec ce dernier épisode, une certaine confusion semble venir tirailler l'équilibre d'ensemble, comme si le film ne parvenait pas vraiment à maitriser la cohérence de son histoire. La première partie du film est plutôt poussive. A partir du moment où les animaux intègrent le monde fabuleux du cirque, mon attention est à nouveau sollicitée et bel et bien retenue. Jusque là, je n'étais pas loin de m'ennuyer.
Le film évolue encore sur un rythme survolté, explosant de couleurs et de mouvements, presque irrespirable d'excès, mais ensuite il convoque une certaine poésie à la réunion des éléments constitutifs d'un charme pas tout à fait factice. En effet, dans la démesure et le grand guignol, les images finales fantasmagoriques rendent un hommage pétaradant et que l'on peut croire sincère et profond à la magie du cirque, cet éblouissement enfantin des yeux et des oreilles, cet éclaboussement de sens qui magnifie un monde parallèle dans lequel le rêve est à portée de main.
En somme, le scénario décousu n'offre que trop peu d'assise au spectateur. Trop bancal, il peut désorienter et paraitre mal fagoté. On s'y perd. Cependant au final, même si on l'appréhende avec pas mal de difficulté, on n'en ressort tout de même pas avec un goût amer, mais avec un léger sourire poli. Le film n'est pas très bon, certes, mais pas non plus complètement mauvais.
En deçà de ces deux devanciers, il s'est un peu perdu dans le n'importe quoi de ses outrances.

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