jeudi 21 janvier 2010

Les mystères de l'ouest : La nuit du bal fatal



1965

Titre original : The Wild Wild West : The night of the dancing death
Titre francophone : Les mystères de l'ouest : La nuit du bal fatal

saison 01, épisode 08

Réalisateur : Harvey Hart
Comédiens : Robert Conrad - Ross Martin

Notice Imdb
Vu en dvd




Bof bof. J'ai un peu de mal à savoir si le charme est tombé, si mon humeur est en cause ou bien si cet épisode est vraiment aussi mauvais qu'il m'en a donné l'impression. Le scénario me parait très légèrement écrit. Les dialogues surtout sont parfois d'une inconsistance si navrante! Mais il est vrai que la série n'a jamais jusque là brillé par la finesse des répliques. Quant à l'invraisemblable du scénario, jusqu'à maintenant je n'avais eu à m'en plaindre et je lui trouvais même ce délicieux attrait d'une vieille série pop-corn, gaie, insouciante. Alors?

Sont-ce les acteurs? Il est vrai que leurs jeux ne sont pas toujours ici exempts de tonalités incongrues, de maladresses plus ou moins rédhibitoires. Par exemple, Françoise Ruggieri, superbe femme,

la seule de cet épisode à avoir quelques atouts plastiques à faire valoir n'en demeure pas moins une actrice épouvantable, inapte à dire son texte de manière un tant soit peu juste. Pas une seule phrase n'échappe à ses intonations haut-perchées. J'ai pour tout dire rarement entendu plus mauvaise diction chez une comédienne... sauf peut-être dans "Hélène et les garçons"? Affreux. Mais Ilse Taurins, l'autre blonde de l'épisode si elle varie un peu ses expressions et tient bien mieux sa voix -pas dur- elle ne tutoie pas les anges non plus.

Même Robert Conrad me parait souvent médiocre. Dès qu'il sourit, il prend un air niais ou c'est moi qui fatigue? Comme si toute la direction d'acteurs partait à vau-l'eau.

La faute à un scénario trop imbécile? Aucune surprise à se mettre sous la dent, des enchaînements de situations mal fichus, des personnages trop facilement lisibles. En une fraction de seconde; on saisit très bien que le Prince Gio (Peter Mark Richman) est le grand méchant loup.

Pour finir, on appréciera les passes de kung-fu à trois yuans -prononcez "keung-feuw" comme Ross Martin en vo- d'un kitsch éclatant de grotesque.

Ou encore les cérémonies franc-maçonniques pour l'intronisation dans la Camorra.

Pour les spectateurs et trices en manque de torses conradiens dénudés, cet épisode recèle un magnifique retour aux fondamentaux.

Bref, une aventure assez faiblarde. Espérons de meilleurs scripts à l'avenir.

Trombi:
Lynn Carey:

Eva Soreny:

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